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La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

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De la pub




3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 07:00
Et bien il me fait bien marrer cet article ! L'analyse est claire, concise, plutôt juste...jusqu'au moment où l'on parle des solutions, et là patatra, on se rend compte de ce pourquoi le PS perd élections sur élections depuis dix ans !

Le PS n'a pas encore vu, et ne le verra sans doute jamais, que notre pays est dans une situation de concurrence et que l'on ne peut plus se contenter de taxer les plus hauts revenus aveuglément pour que ça marche !

Le riche a le pouvoir de payer ses impôts ailleurs, il faut donc extrêmement faire attention à ne pas le froisser et à l'inciter à payer ses impôts ici !

Je pense qu'il faut prendre les plus hauts revenus entre quatre yeux et les laisser s'exprimer : il faut négocier leur implantation en France afin que chacun puisse y gagner. La France en gardant des gens indispensables à des rentrées d'argent conséquentes, et le contribuable en ayant l'impression de ne pas être stigmatisé et traité comme une vache à lait.

Ces considérations ne sont pas du tout évoquées par ce Monsieur, et c'est bien dommage... Mais a-t-il au moins les capacités intellectuelles de les comprendre ?

Quand il dit "Cela supposera de s'atteler à la question fiscale pour lui redonner plus de justice. Il ne faudra pas craindre de revoir l'impôt sur les successions, car si un patrimoine prend de la valeur par la seule mécanique du marché et non du travail, il n'est pas anormal que la société s'en trouve bénéficiaire. Il faudra oser dire qu'à part les allocataires des minima sociaux tout le monde doit payer des impôts sur le revenu. Il y va du contrat civique entre les Français. Dans ce cas, les niches fiscales doivent être traquées, les stock-options taxées... L'appât du gain ne peut pas être le seul moteur de la vie, et il y a forcément des limites aux rémunérations des dirigeants. Le travail doit être récompensé, le mérite reconnu, la rente combattue, l'excès d'argent condamné.", ça suppose qu'il n'a pas encore compris les raisons des échecs des socialistes ces dernières années !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 27 Juin 2009

**********

Pour le PS, quatre défaites et un enterrement
et un enterrementA trop oublier sa vocation, le parti est menacé de mort

Les partis sont mortels, comme les civilisations, pour plagier Paul Valéry. Le Parti communiste a sombré corps et âme dans le rejet du totalitarisme. Le trotskisme tente de prolonger l'histoire, mais les peuples sont intelligents : l'échec de Lénine et de Staline ne fait pas la victoire de Trotski. C'est un trio à mettre dans le même sac. Le Parti radical survit tant bien que mal, réparti entre la gauche et la droite dans l'épuisement de son programme : il a donné le meilleur de lui-même à la République.

Sa mission est donc terminée. Il y a des réussites qui aboutissent à des disparitions. La Démocratie chrétienne, incarnée par le Mouvement républicain populaire, puis par les divers centres démocrates, s'éteint doucement au rythme de la désertion des églises et des séminaires. Le gaullisme s'éloigne dans l'esprit des Français. De Gaulle est venu deux fois en sauveur : pendant la seconde guerre mondiale pour résister puis libérer le pays ; pendant la guerre d'Algérie pour sortir la France de ce bourbier. Ce temps est lointain et relève de l'histoire au lycée.

Et s'il arrivait le même sort au socialisme démocratique ? Il est né au XIXe siècle, qui lui a donné une figure emblématique : Jean Jaurès. Les Français lui ont accordé cinq victoires politiques : 1936, 1956, 1981, 1988, 1997. Depuis, plus rien, sauf les succès locaux. Pourquoi ?

L'échec historique du communisme a cru signifier le grand succès du socialisme. La crise actuelle du capitalisme devait signer le grand retour de la social-démocratie. Il n'en est rien : ni dans un cas ni dans l'autre. Les Français considèrent-ils que le socialisme démocratique leur a apporté tout ce qu'il pouvait donner ? Il a réduit le temps de travail, donné des congés payés, abaissé l'âge de départ à la retraite. Toutes choses acquises aujourd'hui et plutôt à défendre qu'à accentuer. Il a étendu les libertés, aboli la peine de mort, obligé la parité. Sur ce terrain, qu'attend-on de plus ? Les socialistes seraient-ils alors comme les radicaux : au bout de leur rouleau ? !

Les Français considèrent-ils que le socialisme démocratique est inadapté à la nouvelle configuration du monde ? Finalement, il ne serait ni utile ni efficace dans le cadre de la mondialisation, peu lisible dans ses initiatives européennes. Les socialistes seraient donc aussi comme les communistes : arrivés à terme ! L'histoire récente du parti plaide pour une issue pessimiste : éliminé du second tour de l'élection présidentielle en 2002, profondément divisé sur l'Europe en 2004 et 2005, éloigné par sa candidate à l'élection présidentielle en 2007, qui vivait son parti comme un handicap dans sa campagne, écartelé dans un congrès de Reims qui se conclut par un échec et une désignation contestée de sa première secrétaire, malmené par ses courants au point d'en faire le maître d'oeuvre de ses listes pour le Parlement européen, défait aux élections européennes du 7 juin, quel Français peut lui faire confiance et lui confier les destinées de son pays ? C'est normal qu'il y regarde à deux fois.

Quelqu'un a bien compris cette situation, et attend que le fruit soit suffisamment mûr pour le cueillir : François Bayrou. Ne le croyons pas encore éliminé pour 2012 après son dernier insuccès. Si le Parti socialiste n'incarne pas ou incarne mal l'aspiration sociale-démocrate rénovée des Français, le MoDem peut servir de parti d'accueil pour une présidentielle, comme les écologistes pour les européennes. Après tout, François Bayrou s'inspire de grands précédents : Jean Jaurès, Léon Blum et François Mitterrand n'ont pas rencontré le socialisme dans leur berceau. Ils l'ont rejoint, ils l'ont rencontré, ils l'ont conquis. Le président du MoDem cherche à les imiter. Il faut donc accepter dès maintenant de l'interpeller sur sa propre stratégie et accepter de vérifier points d'accord et de désaccord. Car François Bayrou est un chef national sans troupes locales. Le PS a des troupes locales à travers son réseau d'élus, il n'a pas de chef national reconnu et crédible. La gauche rassemblée doit elle aussi comprendre cette nécessité si elle espère l'alternance en 2012.

Que peut apporter le socialisme démocratique à la société ? Son rendez-vous avec le peuple sera 2012. La crise sera-t-elle terminée ? Qui peut le prédire ? Ce qui est sûr, c'est une France endettée comme jamais, des déficits publics sans doute abyssaux, un commerce extérieur peu florissant, un chômage toujours haut. Le socialisme démocratique ne pourra se montrer distributeur comme si tout allait bien. S'il se met à épouser toutes les protestations et à accompagner toutes les revendications, il n'aura aucune crédibilité. Les Français ne sont pas stupides. Chacun a compris qu'il faut changer mode de vie et mode de consommation. La mission des sociaux-démocrates est de participer à ce changement en l'accompagnant de la réduction des inégalités. C'est cette nouvelle façon de vivre qu'il nous revient de définir.

Le PS doit donc se donner cet objectif : réduire ces inégalités entre les Français, qu'elles soient de revenus ou de patrimoine, issues du travail ou du capital. C'est un effort qui demandera du courage pour celui ou celle qui portera les couleurs de ce socialisme-là, et de la cohérence dans ses propositions. Cela supposera de s'atteler à la question fiscale pour lui redonner plus de justice. Il ne faudra pas craindre de revoir l'impôt sur les successions, car si un patrimoine prend de la valeur par la seule mécanique du marché et non du travail, il n'est pas anormal que la société s'en trouve bénéficiaire. Il faudra oser dire qu'à part les allocataires des minima sociaux tout le monde doit payer des impôts sur le revenu. Il y va du contrat civique entre les Français. Dans ce cas, les niches fiscales doivent être traquées, les stock-options taxées... L'appât du gain ne peut pas être le seul moteur de la vie, et il y a forcément des limites aux rémunérations des dirigeants. Le travail doit être récompensé, le mérite reconnu, la rente combattue, l'excès d'argent condamné.

Le socialisme démocratique évolue dans la tension entre la liberté et l'égalité. Cette dernière est mise à mal depuis plusieurs années. Si les socialistes ne réduisent pas les inégalités, à quoi servent-ils ? Il ne manque pas de citoyens compétents et intelligents pour diriger le pays en dehors du Parti socialiste. Si un parti, comme structure d'organisation, ne répond pas à ce pour quoi il est fait, il peut mourir, au moins s'étioler, agoniser lentement. Au PS de s'en inquiéter. Lui-même peut disparaître même si le socialisme démocratique restera toujours une aspiration de millions de Français.

Bernard Poignant

Maire PS de Quimper

 
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