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La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 07:00

Le Figaro va mal... Il se laisse bouffer par son actionnaire et par les liens contre-nature entre son directeur de la rédaction et la politique en la personne de Sarko.

A l'arrivée, un journal biaisée, sommé de taire les vérités qui dérangent.

En conclusion ? Lisez 'Le Monde' ;)

Un article du journal 'Le Monde' daté du 07 Octobre 2010

************

La rédaction du " Figaro " déplore les pressions de son propriétaire, Dassault
Des articles sur des pays avec lequel le groupe a des relations commerciales ont été censurés

Une partie de la rédaction du Figaro s'inquiète de l'évolution de la ligne éditoriale du quotidien. Certains journalistes s'estiment sous la double pression de l'actionnaire, le groupe Dassault, et du directeur de la rédaction, Etienne Mougeotte. Au point que la société des journalistes (SDJ) a lancé, le 24 septembre, une enquête auprès de ses membres " afin de mesurer l'ampleur de ce phénomène ", précise-t-elle.

Il s'agit d'un questionnaire envoyé par e-mail et comptant quatre points, parmi lesquels : " Récemment, à la lecture du Figaro, avez-vous été particulièrement choqué ou déçu par le traitement d'un ou de plusieurs sujets ? " et : " Lors de la prochaine élection présidentielle, souhaitez-vous que Le Figaro prenne explicitement parti pour un candidat ? " La SDJ garantit l'anonymat aux journalistes qui répondront à ce mini-sondage, dont les résultats devraient être présentés lors d'une assemblée générale, fin octobre ou début novembre.

Le malaise s'est exprimé de manière très concrète à la rentrée, avec le départ de trois journalistes : Bruno Jeudy et Guillaume Tabard, du service politique, sont partis respectivement au Journal du dimanche et aux Echos, et Mathieu Delahousse, du service des informations générales, a rejoint Europe 1. " Il fut un temps où Le Figaro était un journal qu'on ne quittait pas ! ", soupire un rédacteur.

Jusqu'à présent, les journalistes déploraient le traitement de l'actualité politique, jugé trop favorable à Nicolas Sarkozy sous l'impulsion de M. Mougeotte. Alors que, selon un rédacteur politique, " Le Figaro se doit d'exprimer la polyphonie de la droite ". Ce choix conduit le quotidien conservateur à privilégier le noyau sarkozyste de son lectorat, au détriment d'autres composantes, comme les centristes ou les catholiques pratiquants. C'est ainsi que le discours du pape Benoît XVI, désapprouvant le 22 août les expulsions de Roms par la France, n'a été évoqué que le 24 août, dans un article titré : " Brice Hortefeux veut rassurer l'Église catholique ". Le Figaro a pourtant l'habitude de consacrer une couverture large et bienveillante au Saint-Siège.

Le fait nouveau est que le service étranger serait dans le collimateur de l'actionnaire. Un article du 26 juin, signé de Georges Malbrunot, a mis le feu aux poudres. Il évoquait des achats de matériel israélien de sécurité par les Emirats arabes unis. La publication de l'enquête a été très mal reçue par les responsables de cet Etat en négociations avec le groupe Dassault pour l'achat d'avions Rafale. Au point de provoquer un ralentissement des discussions.

" Le groupe Dassault aurait pu répliquer aux Emiratis qu'il n'avait aucun contrôle sur la ligne éditoriale du Figaro, explique un journaliste. Au lieu de cela, il a fait pression sur la direction pour que tous les articles portant sur des pays où Dassault est susceptible de vendre le Rafale soient relus à la loupe. " Sont concernés le Brésil, les Emirats arabes unis, la Libye et la Suisse. Au mois d'août, deux articles ont été empêchés de paraître. L'un portait sur les relations financières qui auraient existé entre l'ancien leader de la droite populiste autrichienne Jörg Haider et le chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi, l'autre sur la volonté de l'Arabie saoudite et des Emirats d'interdire l'usage du BlackBerry.

Ces interventions sont d'autant plus mal ressenties que le service étranger du Figaro était considéré jusqu'ici comme " une citadelle imprenable, réputée pour son indépendance ", selon un rédacteur, qui évoque désormais " un climat général de démobilisation et de défiance ". Les journalistes se prennent à regretter Nicolas Beytout, ancien directeur de la rédaction qui, selon eux, faisait davantage barrage à l'actionnaire.

Son successeur, Etienne Mougeotte, balaie ces critiques. " Nous faisons un journal pour les lecteurs, pas pour les journalistes, déclare-t-il. Je constate une bonne tenue de la diffusion. " De fait, les ventes France selon l'OJD sont stables entre juillet 2009 et juin 2010 (- 0,03 %), principalement grâce aux abonnements et aux ventes par tiers (aux compagnies aériennes, hôtels, grandes écoles...). Pour M. Mougeotte, " Le Figaro est un journal d'opinion, qui prendra position pour un candidat à l'élection présidentielle ". Il dément toute pression de l'actionnaire : " Il existe un mur étanche entre le groupe Dassault et la rédaction du Figaro et j'en suis le garant. " Quant aux départs des trois journalistes, " leur donner une interprétation politique, c'est une blague ! " conclut-il.

Xavier Ternisien

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