Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes amis

En direct de chez mes amis :

Les news Basket

Recherche

...Mes coups de coeur
...Mes coups de gueule
...Mes joies
...Mes peines
...Mes espoirs
...Mes désespoirs
La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

Archives

De la pub




17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 07:00
Encore un article qui montre que l'Allemagne est bien mieux gérée que la France. Personnellement, je pense que ce fait est dû, entre autres, à un élément : depuis des années notre pays est géré de manière médiocre car notre classe politique est issue de gens qui ont une formation juridique (avocats, juristes, formation Science Po et ENA à forte connotation juridique - un élève sortant de l'ENA peut être admis avocat sur titre).

Dans les grandes sociétés, dans le domaine économique, le pouvoir appartient à des personnes sorties des grandes écoles de commerce. La France, qui peut être assimilée comme une entreprise, l'obligation de profits en moins, mais l'obligation d'une bonne gestion en commun, est gérée par des gens qui ne comprennent rien au pragmatisme, à la mesure, aux sciences et à l'économie ! N'oublions jamais qu'un juriste est un type qui ne sait que réciter par coeur comme un péroquet : qu'on lui demande de réfléchir à ce qu'il raconte et ses manques intellectuels font très régulièrement défaut !

La France est gérée par Nicolas Sarkozy qui un un ex-avocat.
L'Allemagne est gérée par Angela Merkel, docteur en physique.

Cela est-il à la source du manque de compétence entre Angela et Sarko et, in fine, dans la différence de niveau dans la gestion de notre pays ? Je le pense, mais ce n'est qu'un point de vue personnel ;)

Ma grand-mère disait : "le meilleur président que l'on ait eu sous la Ve c'était Giscard !"...comme par hasard, Giscard était un scientifique de haut niveau sorti de la plus prestigieuse de nos écoles d'ingénieurs, j'ai nommé X-Polytechnique ;) Encore une coïncidence ;)

Un article du journal 'Le Monde' daté du 06 Mai 2009

***********

L'Allemagne mieux placée que la France pour sortir de la crise
Les prévisions de la Commission européenne anticipent un décrochage qui inquiète Paris Bruxelles craint que le chômage ne frappe jusqu'à 26,5 millions de personnes dans l'Union

La crise dure, mais la bataille de l'après-crise a commencé. La France a une hantise : sortir de la récession encore plus distancée par l'Allemagne, première puissance économique européenne. Elle serait confinée aux seconds rôles, en compagnie d'un Royaume-Uni déclassé par la faillite de la planète finance et d'une Italie qui n'a pas si mal résisté dans la tourmente.

La Commission européenne, qui décortique dans ses prévisions économiques du lundi 4 mai les " tendances divergentes entre la France et l'Allemagne ", conforte cette thèse. En 2010, la France sera parmi les dernières à profiter de la reprise. Elle devrait rester en récession, avec un recul de 0,2 % de son produit intérieur brut (PIB), tandis que l'Allemagne renouerait avec une croissance modeste, de 0,3 point, tout comme l'Italie et le Royaume-Uni (+ 0,1).

L'année 2009 n'aurait été qu'un leurre. Avec une récession limitée à 3 %, Paris aura mieux résisté à la crise grâce à ses transferts sociaux massifs (60 % du revenu disponible des ménages contre 45 % en Allemagne) et sa faible ouverture au monde. En revanche, l'Allemagne industrielle, qui exporte plus de la moitié de son PIB contre moins de 30 % pour la France, aura pris de plein fouet l'effondrement du commerce mondial et connu un recul de 5,4 % de sa richesse produite.

" La question est de savoir quelle est la hiérarchie des puissances qui va sortir de la crise, s'interroge Bruno Le Maire, secrétaire d'Etat aux affaires européennes. Il existe un scénario noir dans lequel l'Allemagne, forte de ses atouts, ferait cavalier seul en Europe. " Une Allemagne moins européenne, s'éloignant de la France.

M. Lemaire, qui prononcera, le 15 mai à Nuremberg, un discours sur la revitalisation des relations franco-allemandes, veut l'empêcher : " Nous devons éviter ce scénario, en nous désendettant, en renforçant notre compétitivité et en travaillant main dans la main avec l'Allemagne. "

Car l'Allemagne va continuer d'accentuer son avance. Selon l'économiste en chef de Natixis, Patrick Artus, elle va se retrouver dopée par les exportations vers les pays émergents (18 % de son PIB), alors que cette part n'est que de 4 % pour la France. La croissance intérieure sera du même ordre sur les deux rives du Rhin, avec un léger avantage à la France, favorisée par sa démographie. " En régime de croisière, l'Allemagne aura 1,5 point de croissance de plus que la France ", prédit M. Artus.

Après l'explosion de la bulle financière, la France ne pourra pas pallier son retard de croissance en ayant recours à l'endettement. La bonne santé du secteur financier français, vanté par l'entourage de M. Sarkozy, risque d'être de peu d'utilité. Pis, Paris va devoir assainir ses finances publiques, à la différence de l'Allemagne qui avait réalisé ce travail et réduit les prélèvements obligatoires avant la crise. " Nous allons amplifier l'écart de croissance par une politique fiscale restrictive car, contrairement aux Allemands, les Français devront augmenter les impôts ", estime M. Artus.

Matignon s'inquiète effectivement de l'envolée de la dette : " De 2008 à 2009, les déficits ont doublé à 100 milliards d'euros. On ne peut pas se permettre de voir se créer une bulle de dette publique après la bulle de dette privée ", affirme l'entourage du premier ministre. Mais M. Sarkozy, qui prononçait mardi à Nîmes un discours sur l'Europe, refuse d'expliciter le scénario de sortie de crise. Officiellement, il ne faut pas ruiner l'efficacité du plan de relance en annonçant dès à présent une rigueur, qui conduirait les ménages à accroître leur épargne de précaution.

Le président rejette toute hausse d'impôts tandis que François Fillon a exclu le relèvement de l'âge légal de la retraite, ce sujet devant être tranché lors d'une campagne présidentielle. Bref, c'est l'hésitation stratégique, à l'approche des élections de 2012.

Rien de tel à Berlin. La chrétienne-démocrate, Angela Merkel, mais aussi son ministre des finances social-démocrate, Peer Steinbrück, expliquent à leurs visiteurs qu'ils entendent poursuivre, quelle que soit l'issue des élections générales de septembre 2009, la stratégie de champion mondial des exportations qui s'est révélée efficace : désendettement, modération salariale, gains de productivité pour exporter tous azimuts. Daimler Benz a négocié un plan de réduction de 14 % des salaires pour préserver la production en Allemagne, tandis que Berlin préfère aux plans de relance européens les aides du FMI aux pays émergents qui favoriseront les achats de produits industriels allemands.

SE REMETTRE DANS LA COURSE

La stratégie allemande s'est traduite par un renforcement significatif des profits des entreprises au détriment des salaires et une montée des inégalités. " Telle quelle, elle serait inapplicable en France ", analyse M. Le Maire. L'approche de Berlin est jugée non coopérative par l'école keynésienne dominante en France, qui a toujours prôné une stimulation de la consommation intérieure européenne. En dépit d'une bonne coopération franco-allemande sur le G20, l'idée d'un gouvernement économique de la zone euro continue d'être un voeu pieu tandis que M. Sarkozy ne croit guère aux mécanos industriels franco-allemands téléguidés par les politiques, quelques semaines après le divorce Siemens-Areva dans le nucléaire.

La seule parade est de se remettre dans la course, d'autant que " contrairement à une idée reçue, la structure du commerce extérieur français et allemand est proche ", concède un conseiller de M. Sarkozy. Mais là où les Allemands sont en quasi monopole avec des BMW haut de gamme, les Français vendent des Clio à faible marge. " les Allemands sont en train de nous tailler des croupières. Il faut parvenir à rattraper les écarts de productivité et de coût du travail ", analyse le secrétaire d'Etat à l'industrie, Luc Chatel, qui a confié une mission en ce sens au cabinet en stratégie McKinsey.

Pour accroître la compétitivité française, M. Sarkozy défend une politique de l'offre : pas de coup de pouce au smic, suppression de la taxe professionnelle, instauration d'un crédit impôt recherche très favorable. Certains dans son entourage veulent remettre au goût du jour la TVA sociale, adoptée en Allemagne, qui fait financer la protection sociale par le consommateur et non le salarié. Il faudra sans doute y ajouter une dose de rigueur à laquelle le président du pouvoir d'achat espérait échapper. " L'effort allemand a duré dix ans, le nôtre pas autant. Il ne faut pas baisser les bras ", concède un proche du président.

Arnaud Leparmentier
Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents