Fillon est notre Premier Ministre adoré mis au placard par notre Schtroumpf national, et Fignon a gagné le Tour de France dans les années 1980 et qui se trouve avoir un cancer pour avoir ingéré des substances pas catholiques tout au long de sa carrière...
En tous cas, voici un extrait de cette interview très intéressante...
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Cyclisme
Fillon: «Tous responsables» du dopage
Laurent Fignon s'est longuement livré dans L'Equipe de ce mercredi.(EQ)
Laurent Fignon s'est longuement livré dans L'Equipe de ce mercredi.(EQ)
A trois jours du départ du Tour de France Laurent Fignon s'est longuement livré dans L'Equipe de ce mercredi, pour évoquer de multiples sujets, comme le dopage, dont il parle dans son autobiographie (Nous étions jeunes et insouciants, aux éditions Grasset), ou la rivalité Schleck-Contador dont il attend beaucoup.
En ce qui concerne ses révélations sur le dopage, le double vainqueur du Tour (1983-1984) explique qu'il a décidé d'en parler car il s'est «aperçu que, si le dopage a toujours existé, on est finalement tous responsables, chacun à son niveau, de ce qui est arrivé en 1998 avec Festina car tout était fait pour déculpabiliser les tricheurs. On se disait : 1. Tout le monde le fait et le produit n'est pas positif, alors pourquoi pas? 2. Ça ne change pas trop les résultats ni la hiérarchie en place. [...] J'ajoute aussi qu'on n'avait pas le sentiment de tricher.»
Celui qui commentera le Tour sur France 2 malgré son cancer, revient également que les pratiques dopantes ont changé à l'époque d'Indurain, quand l'EPO est apparu. «Mais on ne peut rien affirmer, explique-t-il au sujet du quintuple vainqueur espagnol de la grande boucle. Juste constater que son règne coïncide avec un grand bouleversement, ce qui parait très clair. Je le dis aussi pour Armstrong. Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas fait comme les autres...»
Fignon voit un Tour 2009 «plus animé» que le précédent grâce à deux hommes : «Alberto Contador et Andy Schleck, deux super grimpeurs qui osent attaquer et prendre des risques. J'attends beaucoup de leur rivalité. Parce que si on attend une attaque de Menchov ou d'Evans, on va au devant d'une déception...»
Une interview à lire dans L'Equipe de ce mercredi 1er juillet.