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La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

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De la pub




10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 10:15
Une interview du fils Khadafi où l'on croit y apprendre les dessous de l'affaire concernant la libération des infirmières Bulgares.

En quoi le fils Khadafi dit-il la vérité ? Je n'en sais strictement rien, mais sa version tenterait à prouver que la libération des infirmières Bulgares n'a pas été aussi claire et nette qu'on nous l'a laissé croire en France si on écoute le discours officiel.

Quoiqu'il en soit ou la France n'a pas tout dit par l'intermédiaire de ses représentants, ou le fils du Colonel en rajoute...

Je vous laisse croire et penser ce que vous voulez : vous avez des éléments, à vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent car moi, j'en suis bien incapable.

Un article du toujours aussi fabuleux journal 'Le Monde' daté du 1er août 2007.

*****************

LIBYE Dans un entretien au " Monde ", Saïf Al-Islam Kadhafi raconte les coulisses de la libération des infirmières bulgares
Le fils du colonel Kadhafi détaille un contrat d'armement entre Paris et Tripoli

Une semaine après la libération des infirmières et du médecin bulgares retenus en Libye depuis 1999, l'un des acteurs-clefs de ce dénouement, le fils du numéro un libyen, Saïf Al-Islam Kadhafi, évoque, dans un entretien au Monde, certains dessous de cette affaire.

    Pas de contrepartie française, assure Bernard Kouchner

Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé, mardi 31 juillet, devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale où il a été reçu à huis clos pendant plus d'une heure à propos de la libération des infirmières bulgares emprisonnées en Libye, que tout succès " déclenche des jalousies ". M. Kouchner a affirmé qu'il n'y avait pas eu de contreparties financières versées par Paris à Tripoli. A l'issue de cette audition, le ministre a parlé, devant la presse, de " l'hypothèse, qui n'est pas du tout avérée ", de la fourniture d'un réacteur à la Libye.

François Hollande a, pour sa part, estimé que M. Kouchner " était apparu comme un acteur qui n'a joué aucun rôle " dans cette affaire. Le premier secrétaire du Parti socialiste a déploré " le flou du discours " du ministre qui est, a-t-il dit, " extrêmement gêné " pour répondre, laissant " le flou sur les contreparties réelles, le flou sur les relations entre la France et ses partenaires européens " dans les négociations. - (Reuters, AFP.)
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    ARCHITECTE ET DIPLOMATE

25 JUIN 1972 :
naissance à Tripoli de Saïf Al-Islam Kadhafi, fils aîné de la deuxième épouse du dirigeant libyen.

1995 :
diplôme d'architecte à Tripoli.

1997 :
création de la Fondation Kadhafi, une association caritative qui mène une véritable diplomatie parallèle.

2000 :
diplôme de l'International Business School de Vienne. Il se lie d'amitié avec le leader populiste Jörg Haider.

AOÛT 2000 :
la Fondation négocie la libération des six otages occidentaux retenus par le groupe Abou Sayyaf aux Philippines. La Libye verse une rançon de 25 millions de dollars.

AOÛT 2003 :
accord d'indemnisation des victimes de l'attentat de Lockerbie (1988), négocié par la Fondation Kadhafi tout comme celui de janvier 2004 avec les victimes du DC-10 d'UTA (1989). Attentats commandités par la Libye.

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Ces éléments recouvrent deux aspects que les officiels français et européens ont préféré passer sous silence dans leurs descriptions publiques des tractations avec Tripoli : d'une part, les détails d'un accord prévoyant d'importantes fournitures d'armements par la France à la Libye ; d'autre part, le rôle joué, dans la résolution du cas des infirmières, par une décision de justice au Royaume-Uni concernant le sort d'un ancien agent libyen emprisonné depuis 2001 à Glasgow, en Ecosse, pour sa responsabilité dans l'attentat de Lockerbie en 1988 (270 morts).

Ce Libyen, Abdel Basset Ali Al-Megrahi, a été autorisé par une commission judiciaire écossaise, le 28 juin, à faire appel, pour la deuxième fois, de sa condamnation à la prison à vie. La décision a pesé pour beaucoup dans l'issue du drame des infirmières. Elle est intervenue moins d'un mois après une visite à Tripoli de Tony Blair, qui effectuait là l'un de ses derniers voyages à l'étranger avant de quitter le 10-Downing Street.

Le fils du colonel Kadhafi affirme qu'il a bon espoir qu'Ali Al-Megrahi sera renvoyé prochainement en Libye. " Nous allons bientôt avoir un accord d'extradition avec le Royaume-Uni ", dit-il " Nos gens, ajoute-t-il, en parlant d'officiels libyens, étaient à Londres il y a un mois environ ", pour en discuter.

" Oui ", répond-il lorsqu'on l'interroge sur les rapports existant entre l'affaire Al-Megrahi et celle des infirmières, " nous avons établi un lien. Nous avons aussi accepté que le dossier soit traité au niveau bilatéral, entre la Libye et le Royaume-Uni, alors qu'on demandait auparavant que cela fasse partie des discussions au niveau européen ".

Quant aux accords d'armement et de défense qui ont fait l'objet de discussions entre Paris et Tripoli, il semble y accorder un intérêt beaucoup plus vif qu'à la question de la fourniture par la France d'une centrale nucléaire à la Libye. Pareille centrale " n'est pas essentielle pour la Libye ", glisse Saïf Al-Islam Kadhafi d'un air détaché. " Nous avons des hydrocarbures... La décision de se doter d'une centrale nucléaire nous permettrait d'exporter de l'électricité... vers l'Italie notamment " ajoute-t-il, sans s'attarder sur les possibilités de déssalinisation d'eau de mer, pourtant beaucoup évoquées à Paris.

Le coeur du sujet, entre Paris et Tripoli, est donc l'affaire militaire. En quoi consiste-t-elle ? " D'abord, l'accord recouvre des exercices militaires conjoints, bien sûr. Puis, nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan, à hauteur de 100 millions d'euros je pense. Ensuite, il y a un projet de manufacture d'armes, pour l'entretien et la production d'équipements militaires. Vous savez que c'est le premier accord de fournitures d'armes par un pays occidental à la Libye ? ", se réjouit-il.

En 2004, l'embargo européen sur les ventes d'armements à la Libye a été levé, après les règlements intervenus avec Tripoli à propos des dédommagements des victimes des attentats de Lockerbie et de l'avion d'UTA (1989, 170 morts). La Libye avait aussi renoncé à son programme d'armes de destruction massive, à la suite de longues tractations avec Londres et Washington. " Malheureusement, depuis 2004, un embargo non dit persistait contre mon pays ", commente Saïf Al-Islam. " Les Allemands, surtout, étaient réticents pour des ventes d'armes. Mais avec les Français, nous avons été en négociations depuis longtemps. Nous avons demandé à Sarkozy d'accélérer les choses. Maintenant que le cas des infirmières est réglé, c'est une occasion en or qui survient. "

Il ajoute avec une visible satisfaction : " des représentants de Thalès et de Sagem sont en Libye en ce moment même ". Le fils du colonel Kadhafi indique que son père devrait se rendre en France pour signer les contrats en question. Il précise en outre que des garanties de défense ont été évoquées, selon lesquelles la France se porterait au secours de la Libye au cas où sa sécurité nationale serait menacée. Les Libyens en ont en tout cas demandé autant. " Mais je ne sais pas si cet article a été maintenu dans le document " par les négociateurs, dit-il encore.

Le fils du " Guide " s'exprime ainsi, en ce mardi 31 juillet, assis dans un hôtel de luxe de Nice, entouré d'une escouade de gardes du corps et de conseillers en relations publiques. Agé de trente-cinq ans, crâne rasé et sourire charmeur, il est vêtu d'une veste noire sur un pantalon blanc étincelant, assortis de tennis tout aussi blanches. L'entretien, en anglais, s'est déroulé à sa demande, car il souhaite " clarifier quelques points ". Au titre de dirigeant de la Fondation Kadhafi qui a négocié les dédommagements aux familles d'enfants libyens malades du sida, Saïf Al-Islam veut en effet déclarer formellement qu'" aucun argent libyen " n'a été versé à ces familles.

D'où viennent donc les plus de 400 millions de dollars ? " Ce que je peux dire, c'est que les Français ont arrangé le coup. Les Français ont trouvé l'argent pour les familles. Mais je ne sais pas où ils l'ont trouvé ". Par le Qatar ? " Nous n'avons pas posé de questions. Nous ne voulons pas embarrasser nos amis. "

Pour Saïf Al-Islam, qui dit avec une grande tranquillité qu'il n'a pas cru en la culpabilité des infirmières bulgares (" elles ont malheureusement servi de boucs émissaires "), et que par ailleurs les récits de tortures qu'elles ont subies en prison sont " exagérés, de la fiction, à 100 % ", la Libye a obtenu dans cette affaire " un bon deal ". " C'était une histoire compliquée. Une grande pagaille. Avec beaucoup de joueurs. Il a fallu satisfaire tous les joueurs. "

Natalie Nougayrède

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