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La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

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De la pub




21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 13:00
Comme vous pouvez le constater régulièrement, le journal 'Le Monde' agrémente très régulièrement mes pensées. Pourquoi ? Car, personnellement, je suis incapable d'avoir de pensées si je n'ai pas la matière, les connaissances de base, qui me permettent de tirer des conséquences de la vérité et de la réalité. Le rôle d'un quotidien est à la fois d'aller chercher l'information mais aussi de la vérifier, d'en tirer la vérité afin que n'importe quelle bêtise ne vienne pas interférer avec la vraie source d'information.

C'est ce que je reproche aux bloggeurs actuels : très souvent, ils s'écoutent parler en prétendant détenir une science infuse et en prétendant détenir une vérité sans qu'aucune source de leur discours ne soit présentée. C'est comme si un mémoire de Thèse n'avait aucune bibliographie : comme on ne peut rien prouver, les dires n'engagent que leurs auteurs forment donc une entité vide et abstraite.

C'est à ça que sert 'Le Monde' : à trier l'information, à la vérifier afin qu'elle soit vraie, vérifiable, dénuée d'ambiguïté et de parti pris.

Pour cette raison, je ne peux m'empêcher de publier cette lettre ouverte du journal 'Le Monde' daté du 19 Avril 2008. On y apprend que, malgré une très grande qualité éditoriale, le quotidien ne se porte pas au mieux. Cela étant dû à une trop pauvre publicité et à un trop pauvre lectorat qui en oublie trop souvent le rôle ESSENTIEL de nos journalistes en France.

On a une presse libre et de qualité en France : ceci est très important ! Les Chinois ne peuvent en dire autant ;) Et si on redonnait la chance à nos quotidiens Nationaux de se démarquer par une information qui est trop souvent médiocre, particulièrement dans le monde numérique que l'on connait aujourd'hui ?

****************

A nos lecteurs   

A deux reprises cette semaine, Le Monde a été absent des kiosques, et nous vous prions de nous en excuser. Un mouvement de grève, lundi et jeudi, a exprimé le désarroi des salariés à propos du projet de plan de redressement que David Guiraud, vice-président du Groupe, et moi-même avons présenté le 11 avril aux partenaires sociaux, dans le cadre du comité d'entreprise. Cette réaction est compréhensible dans la mesure où le plan envisagé est à la fois douloureux pour notre maison et inédit dans l'histoire et la culture de ce journal. Il s'agit en effet de supprimer 129 postes à la Société éditrice du Monde, dont 89 à la rédaction, par le biais de départs volontaires - autant que possible - mais aussi, pour atteindre l'objectif fixé, par des départs dits " contraints ". Nous avons en outre annoncé notre intention de céder plusieurs entités du groupe : Fleurus presse, les Cahiers du Cinéma, Danser et la librairie La Procure.

TEXTE>Ce n'est évidemment pas de gaieté de coeur que nous avons arrêté ces mesures nécessaires. Jamais les finances du Monde n'ont été aussi calamiteuses, avec sept exercices consécutifs déficitaires pour une perte cumulée de 180 millions d'euros, dont 15,4 millions pour la seule année 2007.

Si nos commissaires aux comptes ont suspendu la procédure d'alerte signifiant que la continuité de notre exploitation pourrait être menacée, notre situation reste préoccupante. C'est seulement par un plan de redressement vigoureux et rapide que Le Monde pourra conserver une chance sérieuse de défendre son indépendance.

Pareil constat peut paraître paradoxal et même injuste au terme d'une année qui a vu la diffusion de notre journal redevenir positive (+ 1,5%) pour la première fois depuis six ans, et notre audience s'apprécier de 9,7 %, permettant au Monde de devenir la première marque de presse quotidienne généraliste. Depuis notre nouvelle formule de 2005, Le Monde n'a cessé de regagner des parts de marché. Nos études régulières de lectorat montrent des taux élevés de satisfaction et une présence accrue des 18-25 ans, tandis que lemonde.fr s'affirme année après année comme le premier site français d'information.

Si notre fragilité demeure, c'est que le modèle économique sur lequel nous avons construit notre essor depuis des décennies se désintègre sous nos yeux. Et ce constat est vrai pour l'immense majorité des quotidiens, aux Etats-Unis comme en Europe.

En 2001, les recettes publicitaires du quotidien avaient atteint le niveau record de 100 millions d'euros. Nos équipes se battent aujourd'hui pour défendre un budget à peine supérieur à 50 millions d'euros. Jamais, depuis près de soixante ans, les sommes investies par les annonceurs n'avaient été aussi faibles outre-Atlantique, enregistrant un décrochage de près de 10 %. La crise des subprimes et le fort ralentissement de la croissance ont propagé cette onde de choc chez nous. En ajoutant à cette baisse structurelle et conjoncturelle le déplacement des budgets publicitaires vers les sites Internet et les journaux gratuits, il est aisé de comprendre à quel point l'économie de nos journaux est attaquée.

Il y a un demi-siècle, notre fondateur, Hubert Beuve-Méry, parlait de " l'indispensable, la bienfaisante publicité ", laquelle représentait alors un peu plus de 40 % des recettes du Monde. Dans les années 1970, cette proportion était passée à plus de 60 % de notre chiffre d'affaires. Elle est retombée à quelque 20 % aujourd'hui, tandis que la diffusion réamorce sa lente mais sûre érosion. " S'il est vrai qu'un journal digne de ce nom comporte des éléments qui doivent toujours rester hors du commerce, écrivait encore Beuve-Méry, il est aussi, au sens le plus banal du mot, une entreprise qui achète, fabrique, vend et doit faire des bénéfices. "

Ce sont précisément ces bénéfices qui manquent cruellement au Monde, même si nous améliorons nos comptes d'exploitation grâce à la vente de produits culturels de qualité tels les ouvrages de philosophie, les livres et DVD de cinéma, les CD d'opéra ou de musique classique.

Ce n'est pas la première fois que la presse écrite quotidienne est confrontée à de nouvelles concurrences. Les années 1960 ont vu surgir le développement inédit de la télévision, les années 1970-1980 celui des news magazines, les années 1990 l'Internet et les années 2000 les quotidiens gratuits. Aujourd'hui, aucun journal n'a encore réussi de façon convaincante à inventer le modèle de l'avenir, le modèle viable, s'entend. Il nous faut pourtant trouver, et vite. C'est-à-dire réagir, affronter la tempête et se préparer à l'incroyable révolution médiatique du XXIe siècle.

La crise est sévère pour la presse écrite. Elle l'est particulièrement pour Le Monde, qui doit solder un passé cumulant les passifs. Il faut le dire et le redire : il n'y a pas de journal libre sans rentabilité ni bénéfices. C'est au nom de l'indépendance que nous devons redresser nos comptes tout en concevant un journal moderne, parfaitement inscrit dans son époque, à la fois témoin et précurseur, attendu pour son exigence, surprenant par sa singularité, toujours capable, avec l'actualité connue de tous, de la traiter comme nul autre.

Là résident notre défi et notre nécessité. Notre plan ne saurait se résumer à des économies. Réduire des coûts n'est pas une stratégie. Il faut une vision journalistique du Monde de demain. Nous l'avons. Nous la ferons vivre ensemble. Pour vous. Le Monde ne saurait devenir un journal au rabais, vidé de sa substance. C'est au contraire un projet éditorial ambitieux que nous serons à même de vous présenter dès le début de l'automne. Dans les jours qui viennent, les équipes de la rédaction et de toute la maison seront mobilisées autour d'une réflexion prolongeant celle qui présida à la nouvelle formule de 2005.

L'ESSENTIEL ET LE SURPRENANT

Il s'agira d'un journal plus ramassé, plus dense, plus sélectif, préférant l'explication, l'analyse et la diversité des points de vue à la redite des informations, déjà fournies par tant de médias à la vitesse de la connexion numérique. Faute d'aller plus vite, Le Monde s'efforcera toujours d'aller plus profond et plus loin, grâce à une rédaction réorganisée autour de ses correspondants internationaux et de ses journalistes experts, unissant ses forces, sa réactivité, ses curiosités.

Nous donnerons l'essentiel. Nous donnerons le surprenant. Nous revisiterons les contenus de nos suppléments, du " Monde de l'Economie " au supplément " Télévision & Radio " en passant par " Le Monde des livres ". Nous proposerons une nouvelle formule de notre magazine Le Monde 2 afin d'en faire encore davantage un rendez-vous indispensable pour les lecteurs du quotidien, s'inscrivant en écho de l'actualité avec des textes longs et exigeants, tout en préservant sa musique singulière et décalée.

Le chantier est immense, la tâche lourde et excitante mais aussi chargée d'inquiétudes, tant l'avenir demeure incertain. Nous vivons ici ce moment contrasté de difficultés, de sacrifices et d'élan vital à préserver. " Ah ! Tout l'espoir n'est pas de trop pour regarder le siècle en face ", écrivait Aimé Césaire, dans son poème L'ombre gagne. Plus que jamais, Le Monde entend précisément regarder le siècle nouveau en face. C'est le sens de la lutte sans précédent qui est la nôtre.

E. F.

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