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La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

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De la pub




29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 07:00
Pépy, PDG de la SNCF, n'a pas le monopole de la connerie au sein de sa boite... En plus, la connerie essaime dans le Métro.

Connerie ? Assurément ! Car elle émane de juristes de ces deux entreprises, car, par peur de la Loi Evin, n'hésitent pas à baffouer honteusement le droit d'auteur ! Ceci est particulièrement grave de la part de juristes car nul juriste n'est censé ignorer que la Loi fait partie intégrante de l'Esprit dans laquelle elle a été votée (ce que l'on appelle l'Esprit du Législateur). En l'espèce Claude Evin, à l'origine de la Loi a lui même expliqué clairement que ce zèle était idiot et ridicule ! La messe est donc dite...

Cela ne me surprend pas de la part d'entreprises gangrénées par l'idiotie et la bêtise à tous les étages, en commençant par le plus haut !

Honteux ? Assurément !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 23 Avril 2009

*************

Jacques Tati et Coco Chanel interdits de fumer dans le métro et sur les bus
Nouvelle polémique après la censure de deux affiches par la régie publicitaire de la RATP

La cigarette est à Coco Chanel ce que la pipe est à Jacques Tati : un trait essentiel de leur image. Pourtant, sur les murs de France, l'une fume, l'autre pas. Audrey Tautou, l'actrice qui incarne la couturière dans le film d'Anne Fontaine, tient ostensiblement une cigarette à la main. Le créateur de Mon oncle roule en Solex avec, entre les dents, un moulin à vent jaune au lieu de sa bouffarde.

La censure est dans ce cas souterraine : Métrobus, l'afficheur qui gère les espaces de la RATP (mais aussi ceux de la SNCF), a estimé que la pipe de M. Hulot contrevenait à la loi Evin de 1991, qui interdit " toute publicité, directe ou indirecte " pour le tabac et l'alcool. Dans le même mouvement, la veille du lancement de la première vague d'affiches de Coco avant Chanel, Métrobus a fait part de son refus au distributeur du film, Warner France, de prendre ce visuel.

La Cinémathèque et la Warner ont réagi de manière différente. La première a décidé de modifier les 2 000 affiches annonçant l'exposition, qui dure jusqu'au 2 août. La Warner a préféré se passer du métro et des bus, qui " ne représentaient qu'une petite partie de notre campagne ", explique Olivier Snanoudj, directeur général adjoint de cette major. Ce dernier a travaillé avec les afficheurs qui acceptaient le visuel avec cigarette, comme Decaux, qui gère à Paris la publicité sur le mobilier urbain, les Abribus et les colonnes Morris.

La Cinémathèque défend la modification de son affiche - le moulin à la place de la pipe. Dans un communiqué du 21 avril, Serge Toubiana et Costa Gavras, directeur général et président, expliquent que le refus de Métrobus est intervenu trop tard pour élaborer une nouvelle affiche : " Macha Makeïeff, scénographe et commissaire de l'exposition, et ayant droit de l'oeuvre de Jacques Tati avec Jérôme Deschamps au sein de la société Les films de Mon Oncle, a proposé avec notre accord la meilleure idée possible (...), faisant ainsi en sorte que la lettre de la loi soit respectée, mais surtout que tout le monde prenne conscience de la substitution et de son absurdité. "

MALRAUX TRONQUÉ

Olivier Snanoudj évoque de son côté le " zèle remarquable " de Métrobus dans l'application de la loi. L'ancien ministre socialiste de la santé, Claude Evin, à l'initiative du texte, trouve lui-même qu'il s'agit d'une application abusive, contre-productive et " ridicule ", du texte, un avis que partage son successeur, Roselyne Bachelot.

La Société des réalisateurs français et le Syndicat de la critique de cinéma, tout en dénonçant " un révisionnisme insupportable ", placent le débat sur un autre terrain : celui du droit d'auteur. Ces organismes estiment que la photo corrigée de Tati est une " infraction prévue dans le code de la propriété intellectuelle ". Ils ont demandé, lundi 20 avril, à la RATP et à la SNCF de refaire les affiches de l'exposition " en respectant l'image originelle, telle que l'a voulue l'auteur Jacques Tati ", donc avec la pipe, et de lancer une campagne d'affichage à leurs frais.

Le problème de droit d'auteur s'était déjà posé, en 1996, quand la Poste avait émis un timbre représentant André Malraux à partir d'une photo de Gisèle Freund, montrant l'écrivain et homme politique la mèche au vent, une cigarette aux lèvres. La Poste avait gommé la cigarette et, de ce fait, bafoué le droit d'auteur de Gisèle Freund.

Les deux photos de Tati - avec pipe ou moulin à vent - mériteraient de figurer dans l'exposition " Controverses ", qui réunit à la Bibliothèque nationale de France (site Richelieu) des images qui ont fait scandale ou polémique. On y trouve un portrait de Jean-Paul Sartre, qui avait servi d'affiche à une exposition que la BNF avait consacrée en 2005 au penseur de l'existentialisme. Ce dernier, sur l'image, avait un mégot de Boyard entre les doigts. Sur l'affiche, la cigarette n'y était plus. Beau joueur, la BNF a intégré ce visuel dans " Controverses ", sans oublier de rappeler la polémique qui l'avait accompagnée, aussi forte à l'époque que pour Tati aujourd'hui.

Michel Guerrin et Thomas Sotinel
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