Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes amis

En direct de chez mes amis :

Les news Basket

Recherche

...Mes coups de coeur
...Mes coups de gueule
...Mes joies
...Mes peines
...Mes espoirs
...Mes désespoirs
La SNCF, le Basket, la société, la politique...
En bref : MES TAS DE TRUCS ;)

L'arrêt de mon affaire a été rendu.
- Je suis condamné pour 'refus d'obtempérer' à 150Euros d'amende.
- Je dois en plus 83Euros à la SNCF au titre du PV initial.
- La SNCF a complètement été déboutée de son atteinte à l'image concernant l'arrêt de 20mn en Gare de Moirans. Pour info, elle demandait 2000Euros de dommages et intérêts à ce titre.
- Je dois débourser, au titre de remboursement des frais de justice, 500Euros à la SNCF. Pour info, la SNCF demandait 1000Euros à ce titre.

Un pourvoi en Cassation a été initié.

Je ne ferai pas plus de commentaires sur le dossier en cours, car ce blog est lu et est même très lu par les avocats de la SNCF, qui, n'ayant rien à se mettre sous la dent sur le fond de l'affaire, traquent le moindre de mes dérapages sur ce blog ;)

Donc, pour le moment, je me tais... Mais n'ayez crainte : ce n'est pas parce que je ne parle plus de cette affaire sur ce blog, que je n'en parlerai plus jamais ;)

Il y a énormément de choses à dire et je les dirai en temps et en heure : d'ici là... patience ;)

Archives

De la pub




4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 07:00
C'est honteux ce qu'à fait cet entraîneur à la joueuse de Metz ! Il est honteusement entré sur le terrain pour empêcher la joueuse d'aller au but ! Heureusement, depuis, suite au buzz fantastique lié à cette agression, il a démissionné. Bon débarras !


Partager cet article
Repost0
31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 07:00
Partager cet article
Repost0
30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 07:00
Le Canon Rock est sans doute le morceau le plus joué par tous les ferrus de guitare sur Youtube. A tel point que l'on en a fait un medley qui tue !



...mais, pour moi, le plus abouti reste sans doute celui-ci...



Quand on voit ça, soit on renvend sa guitare, soit on passe ses week-ends dessus pour essayer de faire aussi bien dans 10.000 ans ;)
Partager cet article
Repost0
29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 07:00
Cela pourrait être une très bonne chose pour les droits de la défense que la motivation des arrêts des cours d'assises. Dejà, ça pourrait faire réfléchir les jurés sur leur motivation concernant la condamnation ou l'acquittement. De plus, ça pourrait faire comprendre au coupable les motivations des jurés.

Bref, ça bénéficie pleinement à la défense et cette mesure ne peut constituer qu'une plus value sur le plus haut échelon du jugement pénal.

Un article du journal 'Le Monde' daté du 16 Octobre 2009

***********

Sous l'influence européenne, la France et la Belgique se préparent à motiver les arrêts des cours d'assises
La Cour européenne des droits de l'homme dénonce la violation du droit à un procès équitable

La révolution des cours d'assises ne viendra pas de la Cour de cassation. La chambre criminelle de la plus haute juridiction française a rejeté, mercredi 14 octobre, le pourvoi de Daniela Voica, condamnée à dix-huit ans de réclusion criminelle pour meurtre, et qui invoquait l'absence de motivation de la décision de la cour d'assises du Var pour contester sa condamnation. Son avocat, Patrice Spinosi, s'appuyait sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui a condamné la Belgique, en janvier, pour violation du droit à un procès équitable en raison d'un arrêt de cour d'assises non motivé.

En France, les jugements des tribunaux correctionnels, qui concernent les délits, sont motivés : le condamné connaît les raisons pour lesquelles la justice le considère coupable. Tel n'est pas le cas en cours d'assises, qui juge les crimes. La justice est rendue par un jury populaire, composé de citoyens : les arrêts prononcés se bornent à répondre à des questions sommaires sur la culpabilité de l'accusé et les circonstances du crime.

Dans son pourvoi devant la Cour de cassation, Me Spinosi a stigmatisé " la formulation des questions posées au jury, vague et abstraite, qui ne permet pas à l'accusé de connaître les motifs " de sa condamnation. Dans un court arrêt de trois pages, lui-même peu motivé, la chambre criminelle a rejeté son pourvoi. Elle a suivi les réquisitions de l'avocat général Claude Mathon qui lui avait demandé de ne pas provoquer de " déstabilisation supplémentaire " des cours d'assises. Plusieurs dizaines de recours devant la Cour de cassation invoquent en effet la jurisprudence européenne, à commencer par celui d'un client célèbre de Me Spinosi, Yvan Colonna. Pour M. Mathon, " il appartient au seul législateur de tirer les conséquences " de la décision de la CEDH.

Le gouvernement y travaille. Le rapport Léger sur la réforme de la procédure pénale propose d'introduire une motivation des arrêts de cours d'assises. Aucun schéma n'est arrêté, mais la chancellerie examine notamment l'hypothèse d'une motivation rédigée par le président de la cour et cosignée par le premier juré. Une autre solution possible est le renforcement des questions posées aux jurés pour rendre leur décision.

En 1996, Jacques Toubon avait fait examiner un projet de loi de réforme des cours d'assises, instaurant la motivation des décisions et la création d'un appel. Le projet a disparu avec la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997. En 2001, la garde des sceaux socialiste Elisabeth Guigou a instauré une procédure d'appel, mais a renoncé à la motivation des décisions.

L'empressement de la chancellerie à modifier ou non la législation dépendra de l'issue de la procédure belge devant la CEDH. La France s'est associée à la Belgique, avec le Royaume-Uni et l'Irlande, pour contester l'arrêt imposant la motivation des assises devant la grande chambre, la plus haute formation de la cour. L'affaire sera examinée le 21 octobre, mais la cour ne rendra sa décision que dans plusieurs mois.

Si la juridiction européenne n'infirme pas sa jurisprudence, le gouvernement pourrait présenter une réforme de la cour d'assise dans le cadre de la révision de la procédure pénale, prévue en juillet 2010. S'il faut aller plus vite, elle pourrait s'inscrire dans le cadre d'une proposition de loi.

La Belgique, elle, n'a pas attendu le résultat de son recours devant la CEDH. Quatre procès d'assises, dont deux retentissants, ont été cassés depuis la condamnation de l'Etat belge. L'un deux concernait l'assassinat, en 1991, d'André Cools, ancien président du PS francophone. Son assassin, Richard Taxquet, avait été condamné à vingt ans de réclusion, en 2004. Une autre affaire avait trait au grand banditisme ; son principal protagoniste, Marcel Habran, vient d'être remis en liberté, le 12 octobre. Il attend un nouveau procès, qui pourrait avoir lieu en 2010, alors que son dossier a déjà mobilisé plus de six mois les assises de Liège.

Tout en faisant appel, la Belgique a lancé un processus législatif d'introduction de la motivation des décisions des cours d'assises qui devrait aboutir à la fin de l'année. Le jury citoyen délibérera seul sur la culpabilité. Il rédigera ensuite un document, remis au président de la cour, qui sera chargé de traduire les décisions et les préoccupations du jury dans un arrêt.

Alain Salles et Jean-Pierre Stroobants (à Bruxelles)
Partager cet article
Repost0
28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 07:00
Un super article qui résume très clairement la situation : quand on ne veut pas voir, on ne détecte rien ! C'est tellement con, que personne n'y avait jamais pensé ! Personne ? Sauf l'UCI évidemment qui a toujours fait passer ses intérêts financiers puants avant la santé des coureurs ! Tout cela, avec la bénédiction de toutes ces pourritures de Prudhomme et Amaury Sport qui n'ont pas les couilles d'attaquer le problème de front !

De toutes façons, tout le monde sait que le plus grand cycliste actuel est Guillaume Prébois ( http://www.guillaumeprebois.com/ ) qui a su, lui, redonner ses lettres de noblesse perdues depuis belle lurette à la petite reine !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 16 Octobre 2009

********

Tour de France : la stratégie de la fuite en avant
Malgré les affaires à répétition, le patron de l'épreuve estime que " le travail contre le dopage porte ses fruits "


ANALYSE

Est-ce pour fuir les gendarmes et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), que le Tour de France, dont le parcours de l'édition 2010 a été dévoilé mercredi 14 octobre, s'élancera de Rotterdam en juillet prochain ?

Certainement pas, à en croire Jean-Etienne Amaury, le président d'Amaury sport organisation (ASO), le propriétaire de l'épreuve, puisque " le Tour 2009 a été magnifique ". Il n'y aurait donc rien à craindre. D'autant que, selon Christian Prudhomme, le directeur de la course, " il est bien évident que le cyclisme a changé ". Les amateurs de vélo peuvent donc être doublement rassurés. Des preuves pour les sceptiques ? " Le cyclisme est le sport le plus contrôlé au monde, et les contrôles fonctionnent ", affirme sans trembler le patron d'ASO. " Pour la première fois depuis 2004 et mon arrivée chez ASO, j'ai passé un mois de juillet tranquille, et rien n'est sorti ", confesse avec le même aplomb celui du Tour de France.

Du point de vue de l'organisateur, le Tour 2009 s'est donc idéalement passé. Pas un seul contrôle positif, cette année, pour gâcher la fête. " Cela signifie que le travail contre le dopage porte ses fruits ", en conclut Christian Prudhomme. CQFD. Sauf que la démonstration est biaisée.

Si aucun coureur n'a été rattrapé par la patrouille cet été, c'est que, contrairement à 2008 - où le Tour ne s'était pas déroulé sous l'égide de l'Union cycliste internationale (UCI) en raison d'un conflit ouvert avec l'ancien patron d'ASO, Patrice Clerc -, l'AFLD n'était pas seule aux commandes des contrôles. L'agence a d'ailleurs la conviction qu'une nouvelle EPO, l'hematide, a été utilisée pendant la Grande Boucle 2009, mais l'UCI refuse qu'elle pratique des analyses complémentaires, comme elle l'avait fait avec succès en 2008 avec l'EPO Cera.

Dans un rapport accablant dont Le Monde a révélé le contenu lundi 5 octobre, l'autorité antidopage française a scrupuleusement pointé les nombreux errements des contrôleurs de l'UCI, et dénoncé le traitement de faveur accordé à l'équipe Astana, la formation du vainqueur Alberto Contador et de Lance Armstrong. " Un différend " entre l'AFLD et l'UCI, s'est contenté de regretter Jean-Etienne Amaury. Et l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris après la saisie de centaines de seringues et de matériel de perfusion auprès de plusieurs équipes, dont Astana ? Les organisateurs ont appris la nouvelle " par la presse ". Et les antihypertenseurs, antidépresseurs, anticonvulsants et autres antidiabétiques découverts dans les poubelles de certaines équipes ? Pas de commentaire. Et la mort de Frank Vandenbroucke, à 34 ans ? Tout juste une allusion.

" On va droit dans le mur. Il va y avoir un drame. Un mec va claquer sur son vélo. Et là, on n'aura plus d'autre choix que de réagir, commente sous couvert d'anonymat le directeur sportif d'une équipe française. ASO avait une occasion unique de s'en sortir avec les honneurs en rompant avec l'UCI. Cela s'est transformé en occasion ratée. " Le patron d'ASO a bien promis de " tout mettre en oeuvre pour promouvoir un dialogue responsable entre les acteurs de la lutte antidopage ". Mais l'AFLD a déjà annoncé qu'elle ne s'aventurerait pas dans une nouvelle collaboration avec l'UCI sur le Tour 2010. Le duel annoncé entre Alberto Contador et Lance Armstrong n'en sera que plus " magnifique ".

Stéphane Mandard

Le parcours du Tour 2010

Sur Lemonde.fr
Partager cet article
Repost0
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 07:00
Une superbe initiative qui vise à inciter les gens à prendre l'escalier à la place de l'escalator, et le pire, c'est que ça marche !

J'oublais : Joyeux Noël !!!



Partager cet article
Repost0
23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 07:00
Sous prétexte de contenter tout le monde, on crée une surcouche à la situation actuelle. Déjà, que la situation actuelle est imbittable, on ajoute un nouveau secteur dit "secteur optionnel" qui rend une situation complexe, incompréhensible...

Le but par contre est bien compris : noyer le poisson et faire payer les mutuelles en écartant les classes moyennes de la mesure qui, parce que dépourvues de mutuelles ou de mutuelles n'incluant pas les options qu'il faut, diminue encore le pouvoir d'achat des Français sur ce qu'il a de plus précieux à préserver : sa santé !

Honteux !

Un article du journal 'Le Monde' daté du 15 Octobre 2009

*******

Le futur " secteur optionnel " des médecins inquiète les associations de patients

RÉGULER les dépassements d'honoraires des médecins libéraux pour faciliter l'accès aux soins, tel est l'objectif du secteur optionnel, une nouvelle catégorie de tarification des actes dont l'assurance-maladie et le ministère de la santé poussent à la création. Un savant mélange du secteur 1 (tarifs remboursés par la Sécurité sociale) et du secteur 2 (honoraires libres). Les fondements devaient en être négociés, jeudi 15 octobre, entre la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM), les syndicats de médecins et les organismes complémentaires (mutuelles, institutions de prévoyance, assurances privées). Une négociation à trois jugée difficile.

Le secteur optionnel serait ouvert aux chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens, avant une éventuelle généralisation à tous les praticiens dans un second temps. Le scénario envisagé est de répartir les actes des médecins en deux parties : 30 % seraient facturés au tarif de la Sécu ; 70 % autoriseraient les dépassements plafonnés à 50 % du tarif de base et remboursés par les complémentaires.

Déjà des voix s'élèvent pour pointer les risques d'une telle évolution et réclamer des garde-fous. La principale crainte est de voir les médecins du secteur 1 gonfler les rangs de l'optionnel et ceux du secteur 2 les bouder. C'est ce que redoute le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), représentant les usagers. Son président, Christian Saout, estime que la création du secteur optionnel aura pour effet la hausse globale des tarifs de consultation. Elle ne conduira pas à réguler les dépassements mais à " les blanchir ".

Dans l'ombre des cabinets

L'assurance-maladie estime pour sa part qu'il n'y a pas de risque de voir le secteur 1 déserté, car peu de ses praticiens pourraient intégrer l'optionnel, qui devrait être réservé, comme le secteur 2, aux plus diplômés. Mais la CNAM reconnaît que tout l'enjeu sera de motiver les acteurs du secteur 2, pour s'assurer qu'assez de praticiens changeront de catégorie. Une prise en charge des cotisations sociales est avancée.

Il va falloir aussi que les mutuelles y trouvent leur intérêt. Elles devraient accepter de rembourser les dépassements si le passage au secteur optionnel est assorti d'objectifs de qualité à remplir par les praticiens.

L'autre risque pointé est l'impact sur les patients. Le CISS estime que les tarifs des mutuelles ne pourront qu'augmenter et s'interroge sur ce qui se passera dans l'ombre des cabinets médicaux. " Avant 9 heures, la consultation sera tarifée sans dépassement, et après, avec ? ", lance, provocateur, M. Saout. Certes, les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) paieront le tarif Sécu. Mais une fois les 30 % atteints, que se passera-t-il pour les 5 millions de Français sans mutuelles ?

Le secteur optionnel n'a pas fini de faire parler de lui. Une date butoir de conclusion d'un accord a été fixée au 15 octobre par la loi Bachelot. Trois scénarios se profilaient : la signature d'un protocole d'accord, avec obtention d'un délai ; la reprise du dossier par le ministère de la santé, qui pourrait agir par arrêté ou sa prise en main par les parlementaires, lors du débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, à la fin du mois.

L. Cl.
Partager cet article
Repost0
22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 07:00
Tous les jours, des centaines, des milliers de musulmans sont victimes de discrimination de part la société Française. Vous croyez que cette population a compris que la discrimination était un cancer pour nos sociétés ? Que nenni ! Une partie de cette classe musulmane oppose leur statut pour justifier leur discrimination envers un club se battant contre l'homophobie !

Décidément, la connerie humaine est sans limite !

**********

Un club musulman refuse de jouer contre le Paris Foot Gay
LEMONDE.FR avec AFP | 06.10.09 | 14h40  •  Mis à jour le 06.10.09 | 19h31

es dirigeants du Paris Foot Gay ont demandé à leur ligue, la Commission football loisirs (CFL), de prendre des sanctions à l'encontre du Créteil Bébel après le refus de ce club de jouer un match, dimanche 4 octobre, contre le PFG pour une raison de "principes", a-t-on appris mardi auprès du club parisien.

Le Paris Foot Gay, qui dénonce une décision homophobe du club de Créteil, envisage de porter plainte si celui-ci poursuit "dans ce sens-là", a indiqué à l'AFP le président et cofondateur de l'association Paris Foot Gay, Pascal Brethes, confirmant une information de France Bleu Ile-de-France.

Le PFG devait disputer dimanche un match contre le Créteil Bébel. Mais, la veille, il a reçu un courriel de l'équipe adverse en ces termes : "Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu'un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenus si tard."

COMMUNAUTARISME ?

La secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade, s'est également exprimée sur le sujet. "Mais où va-t-on là ?", s'est-elle exclamée, citée par l'AFP (Agence France presse). "Si ça continue, on va refuser de jouer contre des Noirs, des juifs. Le communautarisme n'a pas sa place dans le sport." Le rejet du communautarisme, c'est précisément l'argument que soulève un dirigeant du Créteil Bébel, interrogé par L'Equipe.fr, pour expliquer le geste de son club. "Je ne suis pas homophobe, je ne suis pas intégriste", a déclaré Zahir Belgharbi. "Ça ne me dérange pas de jouer avec des gays, mais pas avec un club [portant un tel nom] (...) Nous, on a fait des efforts pour rester neutres – on ne s'appelle pas le football club islamique par exemple – pourquoi pas d'autres."

Pour Pascal Brethes, le Paris Foot Gay n'est "pas un club communautariste, c'est d'abord une association qui lutte contre l'homophobie dans le football", ouverte aux "hétéros et aux homos", a-t-il poursuivi, en précisant que l'équipe comporte "des Noirs, des Blancs, des Beurs, toutes religions confondues".

Interrogé sur la station de radio France Bleu un peu plus tôt dans la journée, un dirigeant du club cristollien avait également expliqué qu'"en tant que musulman, j'ai quand même le droit de ne pas vouloir jouer [contre le PFG] parce que je n'adhère pas à leurs idées", tout en s'excusant "si quelqu'un s'est senti vexé ou blessé".
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 07:00
Le monde du cyclisme est toujours dans le marasme et ceci, pour longtemps encore. Et oui, on apprend ces derniers temps que l'équipe Astana a été protégée par l'UCI qui est bien plus préoccupée par son image et par son business plutôt que par la santé des coureurs.

Assurément honteux.

Un article du journal 'Le Monde' daté du 05 Octobre 2009

********

Le traitement de faveur d'Astana sur le Tour 2009
LE MONDE | 05.10.09 | 10h00  •  Mis à jour le 05.10.09 | 15h40

'équipe Astana a bénéficié d'un traitement privilégié de la part des officiels de l'UCI ." Telle est la conclusion que tire l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) dans un rapport qu'elle vient d'établir sur le déroulement des contrôles lors du Tour de France 2009 et dont Le Monde a eu connaissance.

Il a été envoyé lundi 5 octobre à l'UCI et à l'Agence mondiale antidopage (AMA), aux ministres de la santé et des sports, Roselyne Bachelot et Rama Yade, ainsi qu'à Amaury Sport Organisation (ASO), le propriétaire de la Grande Boucle. Ce document de dix pages, réalisé notamment à partir des journaux de bord scrupuleusement tenus par les deux médecins missionnés par l'AFLD pour réaliser les prélèvements urinaires et sanguins pendant l'épreuve, est accablant pour l'UCI, l'organisation responsable des contrôles sur le Tour 2009 qui, contrairement aux éditions précédentes, n'a été entaché d'aucun cas positif.

ASTANA ÉPARGNÉE

"Toujours les contrôles les plus tardifs le matin, délais pour se présenter au préleveur" : le rapport détaille le régime de faveur dont a bénéficié, selon l'AFLD, l'équipe de Lance Armstrong et du vainqueur Alberto Contador pendant le Tour. Les médecins de l'AFLD notent ainsi que le 11 juillet, au matin, dans l'hôtel de l'équipe Astana, l'obligation de se présenter immédiatement pour procéder aux prélèvements n'a pas été respectée à la suite de l'intervention des inspecteurs de l'UCI qui avaient, de surcroît, refusé la présence des escortes de l'AFLD, pourtant obligatoire afin de veiller à ce que les coureurs ne se livrent à aucune manipulation entre la notification de leur contrôle et le prélèvement.

Les coureurs ont bénéficié d'un délai d'au moins 45 minutes : "Une telle tolérance accordée sans véritable justification (…) ne permet pas, en l'absence d'escortes, de s'assurer de la parfaite régularité de la procédure, notamment qu'aucune manipulation n'est effectuée", pointe le rapport. L'AFLD déplore en outre que les prélèvements sanguins prévus sur des coureurs de la formation kazakhe n'aient pu être réalisés le 25 juillet, car le temps de transport jusqu'à leur hôtel (environ 60km) avait été sous-estimé par les inspecteurs de l'UCI.

L'agence souligne également que l'UCI a bien transmis des informations sur la localisation des équipes lors de la préparation d'avant Tour afin de pouvoir diligenter des contrôles… à l'exception d'Astana. "Une rétention d'information qui ne va pas dans le sens de la lutte contre le dopage", commente l'AFLD.

Concernant Lance Armstrong, le rapport révèle par ailleurs que le 24juillet un photographe, sans autorisation, a pris des clichés pendant le contrôle du septuple vainqueur du Tour dans sa chambre d'hôtel, "au risque d'invalider la procédure".

DES CONTRÔLES PAS VRAIMENT INOPINÉS

Selon l'AFLD, les inspecteurs de l'UCI n'ont pas pris toutes les précautions pour préserver la confidentialité des contrôles, notamment pour ceux réalisés dans les hôtels des coureurs avant ou après la course. "Il n'est en effet pas très professionnel d'échanger à [très] haute voix sur ces sujets dans une salle de restauration où sont présents des coureurs, notamment la veille d'un contrôle comme ce fut le cas à Barcelone le 7 juillet au soir", note le rapport.

La publication du nom des coureurs désignés pour les contrôles a souvent été effectuée 30 minutes avant l'arrivée, déplore également l'AFLD. Un laps de temps trop important qui peut, selon l'agence, donner la possibilité aux directeurs sportifs d'avertir les coureurs via les oreillettes et "favoriser ainsi des manipulations sur les paramètres des échantillons devant être prélevés". D'autant que le rapport note que les vainqueurs d'étapes et les coureurs en tête des différents classements se présentaient régulièrement une heure voire 1 h 30 après l'arrivée. Lors du contre-la-montre par équipes du 7 juillet, un coureur s'est même vu remettre sa notification de contrôle par son directeur sportif avant le départ !

UNE CONSERVATION ARTISANALE DES ÉCHANTILLONS

Les médecins de l'AFLD déplorent qu'aucun matériel de type glacière permettant de conserver et de transporter les échantillons à une température garantissant leur intégrité (4°C) n'ait été mis à leur disposition par l'UCI. Des échantillons urinaires et surtout sanguins ont ainsi parfois été stockés plusieurs heures dans le coffre de véhicules exposés au soleil sur un parking avant d'être transportés au laboratoire sans protection, pointe le rapport qui prend l'exemple de ceux de l'équipe Milram, le 12 juillet. "Un manquement grave aux règles de bonne conservation des échantillons qui auront à n'en pas douter pour conséquence de rendre difficile des analyses en raison de leur détérioration", commente l'AFLD.

L'AFLD relève enfin que les inspecteurs de l'UCI ont qualifié, à tort, de "contrôles hors compétition" ceux pratiqués le matin ou le soir dans les hôtels. "Cette erreur est bien entendu lourde de conséquence", juge l'autorité antidopage française, car la liste des substances interdites "hors compétition" est beaucoup plus restreinte que celle des produits prohibés "en compétition" et exclue ainsi de fait la recherche des stimulants ou des corticoïdes.

Stéphane Mandard
Article paru dans l'édition du 06.10.09
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 07:00
Voici un article du 28 Septembre 2009 tiré du site http://www.telos-eu.com. On y dit ce que bon nombre de gens disent ces derniers temps : la maîtrise de la dette n'est plus tenable et il faut engager au plus vite une politique forte et non-démogagique pour ce faire...

Manque de pot, la démagogie étant le sport national du Schtroumpf qui règne à la tête de notre pays, on n'est pas prêt de s'en sortir.

******

L’emprunt pour financer la dette ?
Laurence Boone 28 Septembre 2009

Alors que la France s’apprête à lancer un emprunt « national », sans avoir clairement défini l’objet de cet emprunt, il est une question simple : en avons-nous les moyens ? D'un point de vue d'économiste, elle peut se poser en ces termes : la croissance promise avec le nouvel emprunt aidera-t-elle à stabiliser la dette ?

En deux ans, dette et déficit publics ont explosé. Le déficit était de 52 milliards d’euros en 2007 ou 2,7% du PIB, il est aujourd’hui, en 2009, estimé à 7’0% et 7,5% du PIB ou entre 135 et 140 milliards. Il a donc presque triplé en deux ans. La dette publique elle est passée d’un peu plus de 1250 milliards à près de 1430 milliards (de 65% à environ 75% du PIB).

Il est possible de distinguer la part de cette « dérive » due à des éléments conjoncturels –donc la crise, réelle et financière – de ce qui est plus structurel, soit une dérive chronique des dépenses et recettes. Sur un déficit évalué à 7,0~7,5% du PIB aujourd’hui, environ 2 points de PIB serait le résultat direct de la crise (d’après des estimations OCDE/CE), c'est-à-dire un peu moins de 40 milliards. Ces 40 milliards peuvent se diviser entre une vingtaine de milliards du plan de relance (tous les crédits d’impôts et facilité de trésorerie pour les entreprises, les crédits d’investissement n’ayant été que peu déboursés pour le moment), et une vingtaine de milliards venant de la baisse des recettes d’impôts en temps de crise (moins de consommation donc moins de TVA, moins de profits donc moins d’impôts sur les sociétés, pour schématiser en deux exemples).

Les 100 milliards restant sont « structurels », c'est-à-dire que même en période de croissance de 2%, avec une inflation modérée à 2% et des taux d’intérêt peu élevés, les administrations publiques dépensent mécaniquement 100 milliards de plus que ce qu’elles ne perçoivent de recettes, avant même d’avoir engagé la moindre dépense additionnelle ou la moindre baisse d’impôts. La conclusion de ce constat est effrayante : dans le cadre de ce scénario optimiste de croissance, en l’absence de privatisations ou autre opération financière, en partant d’une dette de 1430 milliards en 2009, on aura une dette de plus de 2000 milliards en 2015, soit 99% du PIB.

Le problème n’est pas d’avoir un niveau de dette élevé, le problème est que cette dette n’arrête pas de grossir sans pour autant financer des dépenses choisies, orientées vers le soutien de la croissance. Sur les dépenses (de l’Etat) financées par endettement, seuls 5% servent à financer des investissements, le reste étant réparti entre dépenses de fonctionnement (frais généraux, 15%), transferts sociaux (23%), salaires des fonctionnaires (plus de 40%) et charge de la dette (autrement dit le paiement des intérêts, 15%). Or plus la dette augmente – et on l’a montré, même hors grand emprunt, elle va continuer d’augmenter – plus la charge de la dette va augmenter. L’emprunt va finalement principalement servir à financer le coût de l’emprunt.

Pour arriver à stabiliser la dette, il faut soit que la croissance augmente rapidement (plus rapidement que les taux d’intérêt), soit que l’inflation augmente sans que les taux augmentent autant, soit dégager un excédent budgétaire –ce qui ne s’est pas vu depuis 1975.

Peut-on compter sur l’inflation pour alléger la note ? Avec de l’inflation à 4% sans hausse des taux, en période de croissance normale, on arrive effectivement à stabiliser presque aussi vite qu’avec un ajustement… mais au prix de la spoliation des épargnants dont la valeur de l’épargne est amenuisée par l’inflation. En outre, une telle inflation entraînerait sûrement une hausse des taux ; si l’on refait le calcul avec des taux nominaux à 6% (au lieu de 4% dans les expériences précédentes), alors la dette ne se stabilise plus, mais continue d’augmenter.

La croissance promise avec le nouvel emprunt aidera-t-elle à stabiliser la dette ? Si le taux de croissance passait à 3% sur les cinq prochaines années (ce qui ne s’est pas vu depuis le milieu des années 70), les déficits se réduiraient assez rapidement sur la période, mais néanmoins pas assez pour que la dette se stabilise à l’horizon 2015.

Au total, si l’inflation et la croissance contribueront à ralentir la hausse de la dette, seul un ajustement des dépenses pourra effectivement la stabiliser. En régime d’inflation et de croissance de croisière, il faudrait un ajustement de 2% du PIB par an (par exemple, doubler l’impôt sur le revenu) pour stabiliser la dette d’ici 2013.

© Telos. Reproduction strictement interdite.
Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents